Quand on est entrepreneuse et qu’on cherche à vendre ses services sur Internet, la question de maximiser sa visibilité pour attirer les clients se pose bien vite. Tu as d’ailleurs peut-être déjà mis en place des stratégies sur les réseaux sociaux fréquentés par ta cible.
Mais as-tu pensé au vecteur n°1 de visibilité sur Internet ? Je parle bien sûr de Google et des moteurs de recherche en général.
Tu en as entendu des vertes et des pas mûres sur le référencement ? Ce serait compliqué, technique, long et j’en passe… Sache qu’avec une stratégie adaptée, améliorer son classement sur Google et en quelques semaines est à la portée de toutes.
Si la tache te semble insurmontable aujourd’hui, j’espère que ce guide sur les fondamentaux du SEO saura clarifier les choses pour toi et te motiver à intégrer l’optimisation pour les moteurs de recherche à ta stratégie d’acquisition.
À ta réussite,
Marie
Qu’est-ce que le SEO ?
Le SEO (pour Search Engine Optimization), aussi appelé référencement naturel en français, est l’ensemble des techniques visant à optimiser un site internet pour les moteurs de recherche.
L’objectif du SEO est d’améliorer la visibilité et le classement dans les pages de résultats des moteurs de recherche (SERP).
Très concrètement, il s’agit de travailler le contenu, la structure et la stratégie de lien de ton site afin de répondre aux critères de pertinence des moteurs de recherche et d’apparaître en haut des résultats de recherche pour les mots-clés phares de ton activité.
Pourquoi travailler le SEO de ton site Internet ?
Tu t’en doutes, le SEO est un enjeu majeur pour les entreprises et les indépendants, car il permet d’attirer un trafic qualifié et donc d’augmenter le nombre de visites sur leur site.
Mais le trafic n’est pas le seul avantage du SEO : être présente dans les pages de résultats de Google sur de nombreux mots-clés de ton secteur booste ta crédibilité et ta notoriété. Cela te positionne directement comme une experte et t’aide à construire ta marque personnelle.
De plus, le référencement naturel est LE canal d’acquisition le plus rentable : il permet d’attirer des prospects dans la durée et possède un bien meilleur ROI que la publicité.
Le SEO est un terrain de jeu passionnant, qui peut rapporter gros mais qui peut être concurrentiel ! Aussi, avant de te plonger dans l’optimisation pour les moteurs de recherche, je te propose de t’attarder sur le fonctionnement des dits moteurs.
Comment fonctionne un moteur de recherche ?
Tu te demandes peut-être comment les moteurs de recherche fonctionnent et comment ils parviennent à trouver les pages les plus pertinentes pour répondre à tes requêtes ? Eh bien, c’est simple ! Les moteurs de recherche utilisent des programmes informatiques, appelés « robots » ou « spiders », pour parcourir le web et découvrir de nouvelles pages. Ces robots analysent ensuite le contenu des pages et les classent en fonction de leur pertinence pour différentes requêtes de recherche.
Et oui, comprendre le fonctionnement et les objectifs des moteurs de recherche est LA clé pour leur donner ce qu’ils veulent !
Et à ton avis, quel est l’objectif de Google ?
Si tu as répondu : gagner de l’argent, tu as gagné !
Google est une régie publicitaire. L’entreprise gagne de l’argent à chaque fois qu’un utilisateur clique sur une publicité. Mais pour qu’un utilisateur clique sur une publicité Google, il faut qu’il utilise Google. Et plus il utilise Google, plus il a une chance de cliquer sur une publicité et plus Google gagne de l’argent.
Donc l’objectif pour Google est de retenir au maximum ses utilisateurs et de les pousser à multiplier les recherches. Et pour ça, il doit leur fournir des résultats qui correspondent à leur besoin ou du moins ce qu’il en comprend.
Si tu intègres ce concept : le besoin de rétention et de satisfaction utilisateur de Google, tu as toutes les cartes dans ton jeu !
Parlons maintenant du côté technique, comment concrètement Google peut découvrir, évaluer et classer les sites et pages web ?
Eh bien, deux mécanismes sont à l’action : l’indexation et l’algorithme de classement.
D’un côté, tu as des programmes informatiques, appelés « spiders » ou « robots » qui viennent parcourir le web en sautant de page en page grâce aux liens. Ils collectent l’information contenue sur les pages (le contenu, les données structurées dans le code, les liens contenus et reçus, …).
Et de l’autre tu as l’algorithme de Google, qui lui permet de classer les pages qu’il connaît (grâce aux spiders) et de les restituer à l’utilisateur qui le requête. Cet algorithme change très souvent (et tu en as peut-être déjà entendu parlé), et contient des milliers de critères. Mais rassure-toi, le principe reste toujours le même ! Rappelle-toi l’objectif de Google 😉
Ces critères sont répartis en 3 grands piliers : la technique, le contenu et les liens.
Les 3 piliers du SEO
Je te l’ai dit, les critères de pertinence de Google sont répartis en 3 grandes familles, que l’on nomme « Piliers » dans la profession :
- Le SEO technique
- Le contenu
- La construction d’un réseau de liens ou « popularité »
Le SEO Technique
Le SEO technique concerne tous les éléments techniques qui peuvent influencer le référencement de ton site. Il s’agit notamment de l’indexation, des balises pour contextualiser et enrichir le contenu, ainsi que des critères techniques pour favoriser l’expérience utilisateur (vitesse & sécurité).
Le SEO technique est peut-être celui qui te fait le plus peur. Tu te dis que tu n’es pas développeuse et voir le code source d’une page met KO ta confiance en toi.
Ne t’en fais pas, ce qui est vraiment important pour toi est très accessible.
Les points clés sont les suivants :
Le processus d’indexation
L’utilisation des balises html pour contextualiser et enrichir ton contenu
Les critères techniques relatifs à l’expérience utilisateur
Indexation
Nous l’avons vu lors de l’explication du fonctionnement d’un moteur de recherche. La première étape pour être visible dans les pages de résultats, ce n’est pas d’avoir un bon contenu ou plein de liens. Non, c’est d’être indexée.
Être indexée est une condition nécessaire au SEO ; c’est un peu comme de mettre une pièce dans la machine pour jouer la partie.
Ton travail, c’est alors de t’assurer que rien n’empêche l’indexation de tes pages.
Super, d’accord, mais qu’est-ce qui pourrait l’empêcher ?
Eh bien :
- Des instructions spécifiques dans les fichiers de ton site (robots.txt et code de tes pages).
- Des erreurs serveurs ou clients (le contenu n’est pas accessible)
- Une structure de site telle qu’il est impossible pour Google d’accéder à tes pages (pas de lien, trop de profondeur/de clics pour y accéder)
- Un contenu d’une qualité si faible que Google choisit de ne pas les conserver
Tu peux souffler, par défaut, ton site est parfaitement indexable.
Et pour l’optimisation de la structure et du contenu, tu as 100% la main dessus 🙂
Pour suivre l’indexation de ton contenu, rien de plus simple : utilise la Google Search Console (que tu connais peut-être par son ancien nom : Google Webmasters Tools). Le rapport Pages de l’onglet Indexation te fournira toutes les informations dont tu as besoin.
NB : certaines pages ne seront pas indexées et c’est pas grave. Regarde au cas par cas si elles te sont utiles. Si elles ne te sont pas utiles, voire si elles ont été générées automatiquement par ton CMS (comme WordPress), ignore-les 🙂
Si tu rencontres une difficulté d’indexation qui provient d’instructions spécifiques ou à cause d’erreurs, je t’invite à te tourner vers les personnes qui sont responsables du développement ou de la maintenance de ton site. Et si tu es isolée avec ton problème, n’hésite pas à me contacter pour que nous puissions y trouver une solution.
Les balises pour contextualiser et enrichir le contenu
Pour bien comprendre de quoi nous parlons, tu as besoin de savoir comment est construit un site Internet.
Un site Internet est composé de pages HTML (si ce n’est pas le cas, des pages HTML devraient tout de même être générées pour l’affichage à l’utilisateur et aux moteurs de recherche). Ce HTML est un langage informatique qui permet d’organiser ton contenu sur la page.
Ce code (et les fichiers qui lui sont associés, comme les feuilles de style et les scripts) est ce que lisent les spiders. Ils collectent et interprètent donc du code.
En quoi ça nous concerne ? Et bien tout simplement parce que le HTML propose des balises hiérarchiques et contextuelles qui sont utilisées par les moteurs de recherche pour donner de l’importance à certains passages de ton contenu.
Ainsi, certaines balises sont à exploiter à leur maximum pour favoriser le classement dans les moteurs de recherche.
Ces balises sont les suivantes :
La balise meta title :
Si tu considères ta page HTML comme un document word, il s’agit du titre de ton document. Tu comprends alors que c’est la plus importante, celle qui te permet en un seul coup d’oeil d’estimer le sujet.
Cette balise n’est pas directement visible sur la page par l’utilisateur. Elle s’affiche dans l’onglet de ton navigateur. C’est aussi elle qui est affichée dans les pages de résultats du moteur de recherche. Sur Google, ce sont les fameux « liens bleus ».
La balise meta description :
Le nom de celle-ci est très parlant : c’est la description du contenu de ta page.
Cette balise n’a pas un impact direct sur ton classement : suite à de nombreux abus dans le passé, Google a cessé de prendre en compte son contenu.
Par contre, elle s’affiche dans les pages de résultats, juste en dessous du title.
Ainsi, elle participe à booster le CTR (le taux de clic sur ton résultat) et ce CTR est, lui, un critère de positionnement 🙂
La balise H1 :
La balise H1 est le titre principal de ton contenu, celui qui s’affiche sur ta page.
Les autres balises titres (H2 à H6) :
Ces balises te servent à structurer ton contenu, de la même manière que tu structurerais un document word.
Tu devrais régulièrement utiliser les balises H2 & H3, les autres sont plus rares et consacrées au contenus longs. Pour info, cette page contient des titres allant jusqu’au H5. Le HTML permet d’aller jusqu’au H6 (mais je n’ai jamais eu l’occasion d’en utiliser dans un « vrai » contenu).
L’ancre de tes liens :
Un lien s’écrit entre deux balises <a></a>. Le texte compris entre ces deux balises est appelé l’ancre. Il a généralement un affichage particulier (couleur, soulignement).
Cette balise permet de donner du contexte à la page liée et à la page lieuse.
Ainsi, préfère toujours être descriptive dans les ancres de tes liens et évite les « cliquer ici » ou « en savoir plus » lorsque tu places des liens dans tes contenus.
L’url de ta page :
Ce n’est pas une balise, mais c’est une caractéristique forte de ta page : il s’agir de son adresse. Google n’y accorde qu’une petite importance (je te déconseille donc de modifier tes urls actuelles juste pour ça, car il te faudrait mettre en place un plan de redirection 301), insérer tes mots-clés au sein de tes urls pourra aider à te positionner.
La balise Strong :
La balise strong est une petite balise HTML qui permet de mettre en avant (avec un affichage en gras par défaut) certains passages de ton contenu.
Cette balise n’a que peu d’impact sur le référencement, mais elle est utile pour mettre en exergue les mots-clés ou expressions importantes. N’en abuse tout de même pas, car ça pourrait rendre ton contenu fatiguant à lire.
Les données structurées :
Il s’agit d’un marquage HTML pour aider les moteurs de recherche à comprendre la nature des concepts que tu présentes dans ton contenus.
Certains peuvent avoir des affichages particuliers dans les pages de résultats.
Pour plus d’information, je t’invite à te référer à cet article : https://developers.google.com/search/docs/advanced/structured-data/intro-structured-data?hl=fr
N’aie pas peur de les utiliser. Il existe plusieurs outils pour les générer pour toi. Par exemple, j’utilise chatGPT pour gagner du temps avec mes données structurées.
Les critères techniques pour favoriser l’expérience utilisateur (vitesse & sécurité)
La dernière catégorie de critères techniques se concentre sur l’expérience utilisateur.
Ici, ce sont des critères très mineurs pour ton positionnement, mais autant fournir aux internautes la meilleure expérience possible, non ?
Je t’invite donc à faire particulièrement attention à la sécurité de ton site en utilisant HTTPS plutôt que HTTP. Ton hébergeur devrait pouvoir te fournir un certificat sécurisé si ce n’est pas déjà le cas. Parles-en à la personne responsable de ta maintenance ou à ton hébergeur.
Enfin, prends garde à ton temps de chargement. Personne n’aime les sites lents.
Si tu utilises beaucoup de grandes images ou des vidéos plutôt lourdes, tes performances peuvent être réduites. Prends garde à ce que l’affichage du reste de ta page ne sois pas dépendant de ces ressources.
Si tu veux mesurer les performances de ton site, tu peux utiliser des outils comme Google PageSpeed Insights ou GTmetrix.
Mais rassure-toi, à moins de devoir attendre vraiment longtemps sans affichage, ta vitesse de chargement n’aura qu’un impact mineur pour ton activité (tu n’es pas encore Amazon ;))
La stratégie éditoriale pour le SEO
Content is king. Tu as dû lire cette citation des milliers de fois. Et elle est vraie !
Ta stratégie éditoriale est au centre de tes performances. Je t’invite donc à y prend un soin tout particulier.
Pour t’aider à aller dans la bonne direction, voici les concepts à maîtriser quand on parle contenu & optimisation pour les moteurs de recherche.
Comprendre les concepts de requêtes et d’intention de recherche
La première étape pour créer un contenu qui déchire et qui est visible, c’est de comprendre les concepts de « requête » et d’ « intention de recherche ».
L’intention de recherche correspond à la raison pour laquelle l’internaute est en train d’effectuer une recherche sur Google. C’est le besoin qu’il exprime.
La requête, c’est ce qu’il tape dans le moteur de recherche, c’est la manière dont il exprime son besoin.
Google se préoccupe des besoins de ses utilisateurs. C’est pourquoi, parfois, lorsque tu tapes une requête tu obtiens des résultats qui ne contiennent pas du tout les mots-clés que tu as entrés.
C’est aussi la raison pour laquelle le concept « une page = un mot-clé » est dépassé. Il faut désormais viser une page = une intention de recherche !
Et une même intention de recherche peut être exprimée avec plusieurs requêtes, donc plusieurs mots-clés.
Autre point d’attention à avoir concernant les intentions de recherche : les expressions que tu utilises ne sont pas nécessairement celles utilisées par ta cible. Ou pire, correspondent à une intention complètement à côté de la plaque !
Je vais te donner un exemple rencontré par l’un de mes clients :
Ma cliente est une chaîne de salles de sport et elle souhaitait mettre en place une stratégie d’inbound marketing. Elle m’a consultée afin de définir la stratégie SEO de son blog.
Je lui avais demandé une liste de mots-clés préparatoire afin de pouvoir décliner des idées de contenus et de m’imprégner de leur univers.
Parmi cette liste je trouve le mot-clé « CAF ».
Si tu n’es pas très branchée fitness, tu seras peut-être surprise de la présence de ce mot-clé.
Si au contraire, tu es plutôt branchée fitness, tu vois tout de suite le problème.
Et oui, CAF pour les gens qui évoluent dans l’univers du fitness, ça veut dire Cuisses/Abdos/Fessiers.
Pour le reste des internautes, ça veut dire Caisse d’Allocations Familiales.
Et sur Google, à ton avis, ça donne quoi ?
Conclusion : vérifie TOUJOURS la page de résultats sur le mot-clé que tu as en tête.
Tu pourras tout de suite voir :
- Si les gens recherchent bien ce que tu proposes avec cette requête
- Si le format que tu envisages est le bon (informationnel vs commercial/transactionnel)
Disclaimer : Note toutefois que Google ADORE la variété. Ainsi, faire comme tout le monde n’est pas toujours la bonne stratégie. Parfois, prendre à contre-pied est LA bonne idée. Mais là c’est du cas par cas, ça dépend de ton secteur, de ton mot-clé, de ta concurrence… À toi d’analyser et de voir.
Comment trouver tes mots-clés ?
Maintenant que tu as compris la distinction entre requête et intention de recherche, tu peux commencer à te pencher sur la question des mots-clés.
Sélectionner les bons mots-clés est un vaste sujet. L’idée, je te l’ai très brièvement exposée dans le paragraphe précédent, c’est de se concentrer (comme toujours !) sur la manière dont ta cible exprime son besoin.
La première étape est donc de vraiment connaître ton client idéal sur le bout des doigts, de connaître ses expressions, ses besoins ressentis, … Si tu ne l’as pas encore fait, je t’invite à conduire une étude de marché et à t’entretenir avec des personnes dans ta niche. Pas à faire un questionnaire. À prendre ton téléphone ou ton outil de visio préféré et à les écouter.
Enquête un maximum sur leurs besoins, leurs habitudes, leur langage. Tes outils ? Les réseaux sociaux, les forums, les articles de blog, les commentaires clients de tes concurrents ou sur les livres de ta thématique sur Amazon, …
Ensuite, regarde comment les internautes te trouvent actuellement. Quels sont les requêtes qui déclenchent des impressions et des clics vers ton site ? Tu peux accéder à cette donnée grâce à la Google Search Console.
Enfin, tu peux poursuivre ton étude en utilisant des générateurs de mots-clés, comme le Keyword Planner de Google Ads, ou des outils SEO en freemium comme Ubbersuggest ou SEMRush. Il en existe plein, tu peux tous les tester et croiser les données que tu obtiens dans ton analyse.
Mon dernier conseil ? Ne t’attarde pas trop sur le volume de recherche. Ok, des mots-clés fortement recherchés c’est super, mais la valeur avant tout. Tu préfères toucher des personnes qualifiées, investies, plutôt qu’une masse d’internautes qui ne te donnera rien et t’aura coûté beaucoup d’efforts.
Comment optimiser un contenu pour le SEO ?
C’est bon tu as tes mots-clés et tu as vérifié les intentions de recherche qui se cachent derrière ces requêtes. L’heure de produire tes articles et pages est arrivée !
Commence par construire le plan de ton contenu. Il doit répondre à l’intention de recherche et vraiment aider ton futur visiteur. Sois généreuse, ça t’aidera à être trouvée et il t’en remerciera.
Tes mots-clés devraient t’aider à structurer ton contenu. Rappelle-toi des balises HTML (title, description, h1, h2 à h6, ancre des liens, strong, …) dont je t’ai expliqué l’importance tout à l’heure. Places-y ces mots-clés. Apporte un soin particulier à ton title et écris une description engageante.
Vient ensuite l’étape de la rédaction. Prends garde à bien créer un contenu unique. C’est à dire qui n’a pas été copié d’ailleurs sur Internet. Je te rappelle que l’objectif est de transmettre de la valeur, pas de remplir des cases. Et puis, si tu dupliques du contenu, pourquoi Google t’afficherait toi plutôt que le site originel ?
Si tu es à court d’inspiration, n’hésite pas à te servir des outils d’IA. C’est fait pour ça.
Attention, je ne te dis pas de faire écrire à chatGPT ton contenu, mais tu peux parfaitement l’utiliser pour t’aider et pour gagner du temps. Je le fais aussi et c’est très efficace.
Si tu utilises des images, penses à les optimiser pour le référencement, elles aussi. Donne leur un nom de fichier descriptif (sans accent, avec des tirets – en guise de séparateur de mots) et ajoute une alternative textuelle (balise alt).
Publier avec régularité
Tu sais désormais comment optimiser un contenu. Je vais donc te donner le dernier secret d’une stratégie éditoriale SEO réussie : la régularité.
Google adore consulter du contenu frais et faire grandir sa base de données (son index). Donne-lui donc régulièrement à manger et fournis à tes visiteurs des contenus pertinents qui va aider à leur fidélisation.
Adopte un rythme aussi soutenu que possible. Plus tu publieras souvent, plus tes résultats seront rapides. Bien sûr, ce n’est pas toujours évident de produire beaucoup de contenu sans se sentir débordée.
La clé, c’est la planification.
De mon côté, je prépare mon contenu plusieurs mois à l’avance. Ainsi, je peux me consacrer à mes clientes sans le stress des deadlines pour mon blog 🙂
Stratégie de liens
Dernier élément clé pour le référencement naturel : les liens.
Les liens, c’est la base du web ; c’est les routes entre les sites.
Pour comprendre pourquoi les liens sont si importants pour Google, il faut remonter le temps.
Nous sommes dans les années 90 et le web explose. Là où avant on pouvait se servir d’annuaire comme Yahoo pour trouver des ressources pertinentes, on ne peut plus, car il y a beaucoup trop de sites !
Le besoin d’un moteur de recherche est là et dans un univers centré sur le partage (les débuts d’Internet) le lien, la route entre les sites, est le moyen le plus fiable pour identifier les ressources les plus intéressantes. C’est l’idée créatrice du Page Rank.
Comprendre le concept de PageRank
Le Page Rank c’est quoi ?
Eh bien c’est un algorithme (inventé par Larry Page, co-fondateur de Google) qui analyse et note la popularité d’une page en fonction du nombre de liens qu’elle reçoit.
Le raisonnement c’est : mieux tu es connectée (grâce aux liens) et mieux tu es connectée aux autres sites eux-mêmes bien connectés, plus grande est la probabilité que ton site soit « THE Place to be ».
Bien sûr, cet algorithme est au coeur du fonctionnement du classement de Google.
Et Version 2023, le PR c’est toujours pareil ?
La logique est toujours la même, mais la notion de thématique est intégrée au calcul. Tu as besoin de liens, mais surtout de liens de sites qui sont dans le même univers que toi.
Optimiser son maillage interne
Puisque les liens sont si importants, tu comprends qu’il est primordial d’organiser ton site de manière à valoriser tes contenus.
Tu dois mener une réflexion de fond sur tes contenus afin de les placer au mieux au sein de ton réseau de liens internes.
Quels sont tes contenus fondamentaux ? Quels sont les contenus connexes ? Lie les contenus proches sémantiquement entre eux.
L’objectif est d’organiser la structure de ton site pour refléter ton expertise.
Et n’oublie pas d’optimiser tes ancres !
Créer une stratégie de liens externes
Vient ensuite la mise en place d’une stratégie de construction d’un réseau de liens externes. Tu entendras aussi le terme « netlinking ». Je trouve cette appellation peu parlante, lui préférant de loin sa version anglaise de « linkbuilding », car c’est vraiment ça l’idée : construire un réseau de liens pertinents.
Tu peux construire ce réseau en nouant des partenariats profitables (y compris des échanges de liens) avec d’autres sites de ta thématique. Tu peux aussi te lancer dans une campagne de linkbaiting (avec un contenu très très qualitatif que les gens vont avoir envie de partager), ou de RP digitales, …
Il existe aussi des techniques non recommandées par Google (comme l’achat de liens, le développement d’un réseau privé, rediriger des domaines expirés, …) Je te déconseille de t’engager dans cette voie si tu ne sais pas ce que tu fais. Mais si tu as un peu de budget, de grandes ambitions et que tu n’as pas peur de perdre tes acquis (pour cause de pénalité), tu peux d’y risquer.
Enfin, saches que tous les liens ne se valent pas. Les liens provenant de sites qui ne sont pas dans ta thématique, de sites peu fiables, … n’ont aucun intérêt. Privilégie la qualité à la quantité et analyse bien le contexte de la page qui hébergera ton lien pour prendre ta décision.
Comment suivre tes performances SEO
On n’améliore que ce qu’on mesure !
Le suivi de tes performances est primordial pour ta réussite en SEO.
Je te conseille donc de faire le point sur tes indicateurs clés de performances (KPI) avant de te lancer dans l’optimisation pour les moteurs de recherche.
Fixe-toi aussi des objectifs concrets et donne-toi les moyens de les atteindre.
Quels KPI SEO ?
Et bien, il y a ceux directement liés aux actions prises :
- L’évolution du trafic organique (Google Anlytics) ou l’évolution du volume de clics (Google Search Console)
- L’évolution du volume d’impressions (Google Search Console)
- L’évolution du CTR (taux de clic – Google Search Console)
- L’évolution de la position sur tes mots-clés phares (Google Search Console ou outil de suivi de positionnement)
Et ceux indirectement liés, mais importants pour ton business :
- La croissance de ta base mail (ton outil préféré)
- Le nombre de prospects issus du trafic organique (ton outil préféré)
- L’évolution de ton trafic direct (Google Analytics)
Tu peux aussi regarder le volume de pages vues, le taux de rebond, … Tout dépend de la nature de ton activité et de ce que tu souhaites accomplir grâce au SEO.
Les erreurs à éviter
Je t’ai expliqué ce qu’il fallait faire, parfait. Maintenant parlons des erreurs à éviter.
Je ne te fais pas l’affront d’inclure dans cette liste l’erreur « bloquer l’indexation », mais s’il te plait, ne bloque pas l’indexation de tes pages…
Copier du contenu
Copier du contenu d’autres sites web est une erreur à éviter absolument. Google pénalise les sites web qui ont du contenu en double et cela peut nuire gravement à votre positionnement dans les résultats de recherche.
Deux erreurs en une ici.
Premièrement, ne copie pas le contenu d’un autre site Internet. Ça ne te permet pas d’être visible et ça te dessert.
C’est pourtant une erreur commune, qui est parfois faite de manière totalement innocente.
Laisse-moi te raconter l’histoire d’une autre de mes clientes.
Ma cliente exploite une marque de produits de beauté de luxe, qu’elle distribue dans ses salons et sur des sites marchands tiers, dont Sephora.
Quand j’ai pris la mission, un site Internet commerce existait depuis un peu moins de 10 ans, mais ne faisait aucune vente. La direction mettait ça sur le dos d’un mauvais design et de prix trop élevé pour la clientèle en ligne.
Mais Sephora, qui vendait les mêmes produits au même prix arrivait, lui, à les vendre. Pourquoi ?
D’accord le design était un peu daté, mais le site restait professionnel. En fait, la réponse était dans la duplication des contenus.
Ma cliente transmettait à Sephora les mêmes descriptifs produits que ceux qu’elle avait sur son site Internet. Sephora étant bien plus reconnu que son petit site commerce et bien plus réactif dans le maintien de sa base de données produits était considéré par Google comme l’origine des descriptions produits. Elle était pénalisé et ses fiches produits étaient introuvables.
Résultats, pas de ventes !
Une refonte et une nouvelle stratégie SEO intégrant des descriptifs produits uniques et optimisés plus tard, le site e-commerce est devenu la première source de revenus de la marque.
Seconde erreur, moins grave, mais néanmoins à éviter : dupliquer du contenu sur ton site.
Je m’explique : pour plusieurs raisons, il est possible qu’un même contenu soit accessible sur plusieurs pages de ton site. Dans ce cas, tu n’as pas de pénalité à craindre, car Google sait faire la part des choses. Mais tu lui fais perdre son temps ! Quand il vient sur ton site, il veut découvrir de nouvelles ressources, pas voir plusieurs fois la même chose.
Aussi, si jamais tu te trouves dans une situation où tu ne peux pas faire autrement que d’avoir plusieurs urls avec un contenu similaire (par exemple des filtres qui génèrent des urls différentes), eh bien tu es en présence d’une bonne raison de restreindre l’indexation de certaines de tes pages. Tu peux utiliser notamment des urls canoniques, qui te permettent d’indiquer à Google quelle page tu préfères qu’il indexe. N’hésite pas à demander de l’aide à un professionnel pour t’accompagner sur la gestion de l’indexation ; il serait dommage de faire des bêtises et de casser tout ce que tu as construit.
Négliger le balisage de ses contenus
Une autre erreur que je croise souvent en audit SEO, c’est celle de négliger le balisage de ses contenus.
Je veux dire de ne pas renseigner et personnaliser le title, la description et les titres des pages.
Cette situation arrive régulièrement quand les personnes chargées de créer les pages n’ont pas été formées aux enjeux du SEO.
Pas de panique pour cette erreur, il suffit d’une analyse de tes pages existantes et de revenir sur celles dont l’optimisation est à faire.
Néanmoins, si ce point fondamental a été négligé, il peut être intéressant de faire un audit complet du contenu pour valider que celui-ci a vraiment été pensé pour la cible et avec un objectif. Souvent ces deux négligences vont de pair.
Alors ne fait pas cette erreur : réfléchis à tes objectifs, produis du contenu pour ta cible et optimise-le pour correspondre à son intention de recherche avec les mots-clés qu’elle utilise !
Spammer (mots-clés & liens)
Bon, cette erreur est évidente. Spammer c’est mal. Et si tu arrives à passer entre les mailles du filet Google, tes lecteurs te détesteront. Il n’y a vraiment rien de pire que de lire un contenu imbuvable à cause de la sur-optimisation SEO inutile.
Rappelle-toi la règle d’or : produis un contenu utile !
Ne pas suivre ses performances
La dernière erreur courante à éviter et d’oublier de suivre ses performances.
Comment veux-tu pouvoir valoriser tes efforts si tu ne mesures pas ce qui fonctionne et ce qui fonctionne moins bien.
Construis-toi un tableau de bord sous Looker Studio ou ton outil de visualisation préféré et regarde l’évolution de ta visibilité et de ton trafic.
Pas besoin de regarder quotidiennement, adaptes ton rythme de suivi à ton rythme de publication.
Conclusion
Et voilà, tu as toutes les clés en main pour bien débuter en SEO.
Rappelle-toi surtout de toujours mettre ton utilisateur et ses besoins au centre de ta stratégie et sois régulière dans tes publications.
N’oublie pas non plus de suivre tes performances afin de pouvoir réagir et ajuster ta stratégie au plus tôt.
Et si tu as envie d’aller plus loin et de te faire accompagner pour la création de ta stratégie d’acquisition professionnelle 100% sur-mesure, les inscriptions à mon Mentorat SEO Objectif Visibilité sont ouvertes.
Si tu es intéressée, prends vite ton RDV, car les places sont ultra-limitées !
À très vite,
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